» Ryann Micah Spencer .E.Roberts.

RYANN MICAH SPENCER

Ryann Micah Spencer âge : 19 ans job : Etudiante en stylisme date et lieu de naissance : 11 Février 1991 origines : Irlandaise, Française nationalité : Américaine situation familiale : « Mes parents ont divorcés lorsque j'avais seulement 4 ans et depuis, je n'ai jamais revu mon père. Je me souviens à peine de lui. Ma mère, de son côté, n'a pas eu besoin de beaucoup de temps pour se recontruire une famille. Deux ans après, elle était déjà remarier. Aujourd'hui, elle est maintenant à son cinquième mariage. » situation amoureuse : Célibataire

Optimiste, elle est. Et la meilleure façon pour elle de l’être est de se dire que le beau temps revient toujours après la pluie, même s’il faut attendre des années, elle est prête à attendre le temps qu’il faut pour pouvoir être heureuse. Ryann a toujours aimé dire « Si la vie te tourne le dos, sourie-lui ! » , déjà parce que voir qu’elle déteste voir quelqu’un s’apitoyer sur son sort, et aussi car elle n’a pas toujours été très forte lorsqu’il est question de réconforter un personne, elle a même quelques fois tendance à enfoncer la plaie à l’aide d’un couteau. Une vraie catastrophe ! Elle possède deux pieds gauches et est très tête en l’air. Heuresement pour elle, elle a la chance d’avoir un adorable sourire, et peu de personne arrive à lui en vouloir. Ryann adore prendre les choses en main, elle est serviable et aime aider d’autres personnes. La paresse, elle ne connait pas, du moins elle n’a jamais parrut fénante aux yeux des autres jusqu’à ce jour-là. Elle déteste vivre dans le désordre. Lorsqu’elle était petite, c’était elle qui s’occupait du ménage lorsque sa mère n’était pas là et qu’elle n’avait pas encore de nouveau beau-père. Tout comme sa mère, c’est une grande fêtarde. En effet, elle adore s’amuser et passer du bon temps entre amis. Comme toutes personnes de son âge me diriez-vous, mais est-ce qu’ils tous quatre-vingt-dix pourcent de chance de tomber sur leur mère à une fête et qu’on pense qu’il s’agit de votre sœur ? Car c’était bien le cas de Ryann, et sincèrement, elle s’en passerait bien. On ne peut pas dire qu’elle est sûre d’elle ni qu’elle n’est pas, elle est plutôt entre les deux, sur certaines choses, elle peut être très confiante et sur d’autre pas du tout. En cherchant plus loins, on peut voir que Ryann est une fille totalement différente de ce qu’on pensait. Pour elle, il est hors de question qu’on lui marche sur les pieds et ça elle le fait bien comprendre dès la première fois et pour tous ceux qui l’aurraient mal interpréter, la jeune fille ne s’arrête jamais là. En effet, elle est très rancunière et très possésive, mais seulement pour des raisons qui en valent la peine. Elle est aussi très manipulatrice et est prête à tout pour arriver à ses fins, quoi de meilleur que la merveilleuse odeur de la vengeance ? Si on la cherche, on est sûr de la trouver ! Elle ne culpabilise jamais après ses actes, si on lui demande, elle répondra toujours quoi qu’il arrive qu’ils l’ont très bien mérité ! Depuis toute petite, elle a toujours su se défendre et montrer qu’elle n’ait pas une fille qui se laisse marcher sur les pieds. Etant petite, elle adorait faire du théâtre, ce qui l’a beacoup aider plus tard lorsqu’elle a compris qu’il fallait beaucoup plus pour pouvoir faire partie de ce monde là. Pour jouer à son jeu, il faut d’habord savoir le comprendre avant de vouloir s’y aventurer. Une vraie petite peste au final.

Spoiler:



« Sit down and listen. THIS, is my story, not a fairy tale. »

©Acide Edulcoré

« Tu crois que c’est en te comportent ainsi que tu vas pouvoir élevé cet enfant ? »

Ce fut les derniers mots que cette pauvre mère eu adresser à sa fille. Cette dernière claqua la porte de la maison où elle avait grandit, sans même se retourner et prit la route sans aucune destination en tête. Beaucoup d’adolescent sorte cette parole culte :

« C’est décidé ! Quand j’aurrai 18 ans, je me barre d’ici ! »

Jusqu’à aujourd’hui, très peu d’entre eux ont tenu parole, certains ont regretté leur geste alors que d’autres ont préféré tirer un trait sur le passé et avancer seul. Ma mère, elle, a fait partie de ces gens là, ces personnes trop fières pour accepter leurs erreurs et revenir en arrière. Après avoir quitté la maison ce jour-là, elle est allée vivre avec mon père à New-York, lui aussi était jeune et irresponsable, enfin assez pour arrêter ses études et être père à seulement dix-neuf ans. Lui, était musicien et en arrêtant ses études, il espérait pouvoir vivre de sa passion et un jour devenir lui-même célèbre. Il ne savait pas du tout à ce moment là qu’il devait faire des sacrifices pour avoir une famille. C’est en octobre 1990 que mes parents ont décidé de se dire « oui » jusqu’à ce que la mort les sépare. Quant à moi, je suis venue au monde quelques mois plus tard.

« Félicitation ! C’est une fille. »

On était le 11 février 1991, la température extérieur était inférieur à zéro degrés et l’horloge principal indiquait vingt heures. Ma mère avait déjà une idée de prénom pour moi. Micah. Certaines personnes donnent le nom de leurs grand-parents à leurs enfants, moi j’ai hérité du prénom de la chienne de ma mère lorsqu’elle avait onze ans. Heuresement pour moi, j’ai été appelée Ryann à la dernière minute mais Micah est comme même resté mon deuxième prénom. Amélie Nothomb a dit : « Le prénom est la clé de la personne. C’est le cliquetis délicat de sa sérrure quand on veut ouvrir sa porte. C’est la musique métallique qui rend le don possible. »

Pendant quatre ans, j’ai vécu à New York. Ma mère s’est occupé de moi pendant un an, puis pour pouvoir travailler, elle me déposait chez des voisins de confiance. Ma mère est certainement la seule personne à avoir fait autant de boulot en seulement trois ans. Elle a été vendeuse dans plusieurs magasins, serveuse dans un petit bar, cuisinière… Et j’en passe. Quant à mon père, il n’arrivait plus à vivre de cette manière là. Il avait dû renoncer à son école d’art par manque d’argent et était obligé de travailler dans un petit magasin lui aussi pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille. Après deux ans de dispute, mes parents ont finit par divorcé en 1995. J’avais à peine quatre ans. Depuis, je n’ai jamais revu mon père. Je sais juste qu’il est allé vivre en France et qu’il s’est remarié. Ma mère aussi à très vite tourné la page, quatre ans plus tard, c’est avec un Italien, Antonio, qu’elle s’est remarié. Bien sûr, ça n’a pas durer longtemps car un an après, le jeune homme est partit juste après avoir demander le divorce. Ma mère ne voulait jamais rester sur une défaite et voulait absolument me trouver un nouveau père, que ça soit pour une courte durée ou pas. Enfin c’est ce qu’elle disait, que c’était pour moi qu’elle faisait ça, mais je voyais très bien que c’était pour la persuader qu’elle n’était pas une perdante comme le disait sa mère. Comme si deux divorces ne lui suffisaient pas, un troisième s’enchaîna suivit d’un quatrième. Aujourd’hui, elle est maintenant avec son cinquième mari. Ca devrait être interdit de pouvoir se remarier autant de fois. Cette situation m’a beaucoup infectée, pratiquement toutes les filles ont grandit avec le rêve de se marier et de vivre heureuse pour l’éternité. Cette idée là ne m’ait encore jamais venue à l’esprit, c’est depuis l’âge de quatres ans que j’ai arrêté de croire aux contes de fée. À l’élémentaire je repoussais les garçons jusqu’à ce qu’ils tombent dans de la boue et je répondais à mes copines :

« Les contes de fée c’est pour les chochotes, moi je ne me marierai jamais ! »

Au collège ça devenait :

« Les garçons ça sert à rien, mieux vaut s’en servir que de se laisser prendre à leurs jeux. »

Et depuis, ça n’a jamais changer. Je n’ai jamais eu de relation sérieuse et ce n’est pas maintenant que je vais m’y mettre. Finir vieille fille avec des centaines de chats pour me tenir compagnie c’est pas mal non ?

Chacun son talent. Le mien est de dessiner, je le faissais depuis que j’ai su tenir un crayon avec ma main droite. Comme tout le monde non ? Mais depuis ce jour-là, je n’ai jamais pu le lâcher. Je dessine lorsque j’ai le temps, ou lorsque je me sens inspirée. Ca me change les idées. Ma mère n’a jamais pu m’inscrire dans une école d’art, d’habord parce qu’on manquait d’argent et aussi parce qu’à part elle, pas énormément de chose l’intéréssait. Aujourd’hui elle possède beaucoup plus depuis qu’elle a épousé ce milliardaire anglais, seulement, je préférerai me débrouiller seule que de recevoir de l’aide de la part d’un étranger qui se prétend être mon nouveau père. À présent je dessine des vêtements et je suis en deuxième année de stylisme.